Quelques conseils de base pour un premier voyage au Japon

Japon_2015 (643)

Kinosaki Onsen

Un article pour les personnes de mon entourage, de plus en plus nombreuses à vouloir visiter le Japon :)

0) [Edit] Se lever tôt

J’ai presque oublié le plus essentiel des bons réflexes au Japon, et particulièrement dans les villes touristiques comme Kyoto : se lever tôt. Et tôt, ça ne veut pas dire 10h du matin ou même 9h, pas du tout! En réalité, se réveiller à 6h30 est tout à fait normal, car le soleil se lève tôt et se couche tôt (au mieux à 18h45 en plein été). Les restaurant ouvrent tôt, également, vous pouvez donc sans problème déjeuner à 11h.
Il y a deux ans, j’ai visité le Fushimi Inari Taisha à 7h du matin (départ de mon logement à Osaka un peu avant 6h du matin), et il n’y avait quasiment personne, c’était magique !
FushimiInariTaisha

Fushimi inari taisha

Pour ceux qui se pensent que se réveiller à 6h30, ce n’est vraiment pas possible en vacances: faites comme si l’horloge avait 2h de plus, et vous aurez l’équivalent des heures d’ensoleillement en France. En été, avec une pause en milieu d’après-midi, vous éviterez également les heures les plus chaudes.

1) À Tokyo, atterrir à l’aéroport de Haneda plutôt que Narita

À moins que le vol soit 50€ moins cher et les horaires plus avantageux, je dirais que ça ne vaut pas le coup d’aller à Narita. Il faut compter 1h de train pour rejoindre Tokyo, et au moins 1200 yens. Sans compter qu’il vous faudra plus de temps pour passer les contrôles d’immigration et récupérer vos valises.
L’aéroport de Haneda est bien plus proche du centre, et est relié par des lignes de métro. Selon les lignes, 450 yens pour rejoindre la ligne Yamanote, ou 650 yens pour la gare de Tokyo.

2) Prendre une carte de paiement sans contact en arrivant

Suica ou Pasmo sur Tokyo, Icoca à Osaka, peu importe, elles sont interchangeables. Elles s’achètent sur les bornes de ventes de ticket (https://matcha-jp.com/en/30). Pour prendre le métro/train, il suffit de la valider à l’entrée et à la sortie, et vous êtes débités en fonction de la distance parcourue (il y a ticket d’entrée/tarif plancher, d’environ 100 yens)

3) À Tokyo, essayer de rester sur le même réseau de métros/trains

C’est le seul point compliqué du système de métros à Tokyo: il est géré par 2 compagnies différentes: Tokyo Metro et Toei. Chacune a ses propres stations, parfois connectées entre elles, ce qui peut être trompeur. En règle générale, si vous badgez pour faire une correspondance, c’est que vous changez de compagnie et allez repayer un ticket d’entrée.

4) Utiliser une application pour les horaires de trains

Japan Trains, Hyperdia, ou même Google maps.
Elles vous indiquent l’heure et surtout le quai sur lequel prendre votre train. Dans certaines gares, les quais sont utilisés par plusieurs lignes, avec des trains qui se suivent fréquemment. Il m’est déjà arrivé de monter un train trop tôt de de faire plusieurs stations dans la mauvaise direction !
Pourtant, c’est facile d’éviter ça : comme les trains/métros sont (quasiment) toujours à l’heure, ne montez dans le train à quai qu’à l’heure prévue. S’il y en a un 2 minutes en avance, ce n’est probablement pas le vôtre.

5) Dans un onsen ryokan, réserver une chambre avec demi-pension incluse

Les ryokans (auberges traditionnelles japonaises) servent généralement une cuisine gastronomique, dite « kaiseki ». Oui, cela coûte bien plus cher qu’une chambre sans repas, mais ce serait terriblement dommage de rater cette expérience.
Les chambres avec bain privé sont extrêmement coûteuses (plus de 400€/pers/nuit). Par contre les hôtels proposent généralement un ou deux bains privatisables pendant 1h, gratuitement ou moyennant un petit supplément.

Le Café Lumière, Grenoble

Accolé au cinéma Le Méliès, le Café Lumière propose chaque midi et soir deux à trois plats, dont au moins un végétarien. Avec une petite salade composée, parfois une soupe, l’assiette déjeuner est à 10€ (c’est légèrement plus cher le soir). En dehors des repas, on peut se poser pour un café, et en été la terrasse ombragée est agréable. Cependant, victime de son succès, il est souvent plein. Mieux vaut appeler la veille pour réserver, ou bien y aller au deuxième service (13h15~13h30).

Glaces du Dauphiné, Grenoble

IMG_20170704_193357-01Située en plein hypercentre, les « glaces du Dauphiné » a ouvert l’année dernière. La boutique proposé moins de parfums que l’Arche des fruits, située à deux pas, mais les crèmes glacées sont bien plus goûteuses et la texture plus crémeuse.

Quelques parfums insolites : pêche blanche et clairette de Die ; chartreuse (bien corsée !) ; cacahuète (avec une pointe de caramel).

Il ne reste que deux ou trois semaines pour en profiter avant la fin de la saison.

 

Kyōto

Depuis notre logement AirBnb à Ōsaka, nous mettions un peu moins d’une heure pour atteindre la gare de Kyōto. C’était assez court pour ne pas vouloir trimbaler nos valises jusqu’à Kyōto pour seulement deux nuits.

Kyoto1-Annote

J’ai adoré Kyōto, non seulement pour ses temples disséminés dans toute la ville, mais aussi pour ses petites rues bordées d’arbres. Nous avons visité en premier Kinkaku-ji, le « pavillon d’or » (#3 sur la photo). Il est magnifique, même si je l’imaginais un peu plus grand. Contrairement à la plupart des temples que nous avons visité, le parc qui l’entoure est assez petit. L’entrée coûte 400¥, ce qui m’avait paru un peu cher, mais vu le monde qu’il y avait je comprends mieux le prix du ticket.

Le reste de la journée, nous avons évité les temples populaires. Nous avons visité Shimogamo-jinja, l’un des plus anciens sanctuaires de Kyōto, qui englobe de nombreux bâtiments (photos #2). Il est entouré d’un joli parc boisé où l’on peut croiser de nombreux peintres s’inspirant de la nature.

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Le chemin de la philosophie, à l’est de Kyōto (photo #8), est une jolie promenade à l’ombre. Il y avait étonnamment peu de monde, c’était tellement agréable, j’aimerais y retourner !

Le long du chemin, de nombreux petits temples étaient indiqués par des panneaux. Nous en avons vu deux :

  • le temple Honnen-in (photos #6), où il n’y avait absolument personne. On ne pouvait pas entrer dans les bâtiments, mais le petit jardin pavé de rochers plats est sympathique à visiter.
  • le sanctuaire Otoyo, dont les statues protectrices sont des animaux (rat, renard, serpent, faucon). Leur signification est décrite en détail sur ce blog là.

Nous avons continué vers le sud, jusqu’au Nanzen-ji, à partir duquel nous avons essayé de trouver un endroit indiqué dans le Lonely Planet :

Perhaps the best part of Nanzen-ji is overlooked by most visitors: Nanzen-ji Oku-no-in, a small shrine hidden in a forested hollow behind the main precinct. It’s here that pilgrims pray while standing under the falls, sometimes in the dead of winter.

To get here, walk up to the red-brick aqueduct in front of Nanzen-in. Follow the road that runs parallel to the aqueduct up into the hills, and walk past (or through) Kōtoku-an, a small subtemple on your left. Continue up the steps into the woods until you reach a waterfall in a beautiful mountain glen.

http://www.lonelyplanet.com/japan/kansai/kyoto/sights/religious/nanzen-ji-oku-no-in#ixzz3eLl36WVi

À la place, nous nous sommes retrouvés dans la forêt (photo #9) derrière l’aqueduc, et après avoir cherché pendant 40 bonnes minutes, nous avons rebroussé chemin jusqu’à l’aqueduc. Nous n’étions pas vraiment équipés pour de la marche/randonnée de toute façon. À 20 minutes de l’aqueduc se trouve un parc d’où partent des rails désaffectés (photos #10). Je trouve que c’est l’une des plus jolies photos que j’ai faites à Kyōto.

Nous avons fini la journée par Kiyomizu-dera, un temple impressionnant, et le préféré de Mr. C qui était allé lors de son précédent voyage à Kyōto (photos #1). Un vieux monsieur dessinait la pagode qui se trouve dans l’enceinte du temple, et a gentiment accepté d’être pris en photo :)

La rue qui mène à Kiyomizu-dera est bordée de boutiques de souvenirs, pâtisseries, glaces, salons de thé etc… Et cachée au milieu de toute ça, se trouvait la biscuiterie « Malebranche » (photo #7). En voyant leur spécialité, les « langues de chat au matcha« , je me suis souvenue d’un billet d’Armalite sur la thé box Japon. Que j’avais lu un an et demi plus tôt, merci ma mémoire gastronomique ! Sans cela, je ne m’y serais probablement pas arrêtée, ce qui aurait été dommage parce que ces biscuits sont vraiment délicieux. Je regrette de ne pas en avoir ramené plus, mais ils ne se conservent pas très longtemps. On peut en trouver sur Paris au Bon Marché, au double du prix japonais (qui est déjà élevé, 136¥/pièce ~ 1€…).

Kyoto3Nous sommes retournés à Kyōto deux jours plus tard, l’après midi. Le temps était nuageux et lourd. Nous avons fait un tour à l’ouest de Kyōto, dans le quartier de Arashiyama, pour son célèbre pont et la forêt de bambous. Nous avons fait un détour par Gion avant de visiter un marché couvert. J’y ai pris ma deuxième plus jolie photo : le mini poulpe laqué, « farci » avec un oeuf de caille entier. (N’est-il pas terriblement photogénique ??)

Je voulais aussi goûter l’une de ces crêpes au thé vert et aux boules de riz gluant. C’était bon ! À côté de ça, l’éclair/glace au matcha de Malebranche était beaucoup moins original.

Et voilà pour Kyōto, une très belle ville dans laquelle on pourrait sûrement rester des semaines sans s’ennuyer. J’y retournerai certainement un jour !