Trois pâtisseries, à emporter cette fois-ci : Éclair façon Paris-Brest, Millefeuille praliné noisette et amande, « Fruit de saison » à la mangue.
La vendeuse me l’a assuré, mes papilles le confirment : la crème pralinée du Paris-Brest a changé depuis ma première visite. Elle a du goût, maintenant, du moins quand on la prend séparément. Je trouve qu’on ne sent vraiment pas assez la noisette lorsqu’on mange l’éclair normalement. Idem pour la crème fouettée à la vanille. Prise séparément, la vanille est assez prononcée, mais elle se perd dans la pâte à choux et la crème pralinée. Mais la texture est toujours bonne : j’aime le moelleux de cette pâtisserie.
Bilan : c’est mieux, mais si c’est vraiment du praliné que vous voulez, prenez autre chose.
Pour le « Millefeuille noisette et amande », la crème est nettement plus pralinée. Même si je préfère le tout noisette, je dois reconnaître que ce n’est pas mal non plus. La pâte feuilletée (au chocolat ?) est bien croustillante, mais son goût empiète sur celui de la crème.
Le Fruit de saison : « Mangues fraîches, sablé amande, crémeux passion ».
Bon, la mangue fraîche, il faut vraiment bien la chercher parce que ce n’est pas ce qui saute aux yeux dans cette pâtisserie. La mousse a bien un goût de mangue, mais c’est la crème passion qu’on sent le plus. En revanche, le sablé amande est vraiment très bon, croquant, pas trop lourd. Peut-être qu’en fait, la prochaine fois, je leur prendrai quelques sablés bretons.
Bref, en dessert, rien ne vaut une mangue mûre simplement découpée en tranches. Et au prix de cette pâtisserie (5€80) j’aurais sûrement pris plus de plaisir à mordre dans une mangue pakistanaise bien juteuse.
Les prix à emporter sont nettement plus abordables : 3€90 pour l’éclair, 4€80 le millefeuille. Ça reste haut de gamme, et ça peut être justifié par l’originalité de leurs créations. Cependant, je pense ne pas faire partie du public ciblé : les personnes qui ne regardent pas trop à la dépense et qui cherchent à tout prix des nouveautés. Je ne suis pas encore assez lassée des pâtisseries classiques et surtout, j’aime la simplicité dans les goûts. Je n’ai sûrement pas le palais assez subtil pour profiter pleinement de tous les mélanges de saveurs : tout s’embrouille, c’est du gâchis. Un jour, peut-être ?
(Voir mon précédent billet sur le Sandyan)
Sandyan, 54 bis rue Alsace-Lorraine – 31000 – Toulouse