[Recette] Soupe d’hiver pour printemps glacial : boulettes de porc, carottes et chou chinois

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En feuilletant le livre Paris-Hanoi, du restaurant éponyme, je suis tombée sur une recette de soupe de navet aux boulettes de porc. C’est un plat que ma grand-mère fait souvent, et j’ai eu une soudaine envie d’en manger. Pourtant, je n’aime pas particulièrement cette soupe, elle manque de goût comparée à bien d’autres plats. Du coup, j’ai modifié quelques éléments pour obtenir cette recette, comme l’ajout du bouillon de poulet. Il n’y a pas de navet, parce que je n’en avais pas cette fois-là (c’est bon tout de même). Elle se mange avec du riz, mais ce midi-là, par manque de temps, j’ai juste mis des nouilles de riz à cuire dedans pour en faire un repas complet.

Ingrédients pour 6 ~ 8 personnes

1l de bouillon de poulet
6 CS de sauce nuoc mam (plus ou moins selon que votre bouillon est salé ou pas)
6 grandes feuilles de chou chinois
2 carottes (alternative : 1 navet)
400g de porc haché (choisir un morceau avec un peu de gras si possible, ce sera plus tendre)

Comment faire ?

– assaisonner la viande avec du sel et du poivre
– la façonner en petites boulettes
– les carottes en biseau (~3cm)
– le chou en lamelles (~3cm)

Mettre le porc et le navet à chauffer dans le bouillon avec le nuoc mam.

Au bout de 10 minutes, ajouter les carottes et le chou chinois.

Il faut que l’ensemble ait cuit au moins 40 minutes : la cuisson est terminée lorsque les légumes sont fondants et que la viande se détache de l’os. Si vous pouvez laisser la soupe mijoter plus longtemps (1h~1h30), rajoutez le chou 15 minutes avant de servir. Ainsi, il gardera un peu de son croquant.

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Voilà !

C’est une soupe qui peut se préparer à l’avance ; en réalité, elle est même bien meilleure après deux jours ! D’ailleurs, comme on est deux à la maison, on la mange sur plusieurs jours en la conservant au frigo. Pour le repas, on réchauffe l’ensemble à la casserole. C’est un plat d’hiver, mais vu comme le temps est déréglé en ce moment, j’en referai sûrement prochainement.

Une envie de chair fraîche – Ma période « tartare »

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Est-ce que cela vous arrive d’avoir envie de manger quelque chose de précis, au point de trouver le reste décevant, même lorsqu’il s’agit de plats que vous appréciez énormément ?

Cela m’est arrivé il y a quelques semaines : je n’avais plus envie de manger que de la viande ou du poisson cru, surtout du tartare de bœuf ! J’en avais fait pour la première fois début Mars, et là, tout d’un coup, c’est revenu. Alors deux dimanches d’affilée je me suis rendue au Marché Victor Hugo pour acheter du bœuf frais (rond de gîte). J’ai aussi essayé avec de la viande achetée au supermarché (*pas bien !*). Verdict : à un prix quasiment identique, la viande est plus dure. Je déconseille, même pour des raisons pratiques. (Le seul avantage est que la viande se découpait bien mieux.)

1er dimanche (à gauche) : tartare « presque classique », câpres, oignon, ail, échalote. Frites au four (pas très réussies).
Le mardi suivant (à droite) : tartare au gingembre frais râpé, gingembre mariné, sauce soja sucrée & salée

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Le vendredi : tartare classique au restaurant Pâtegrain, près de Victor Hugo (@Toulouse). Les frites étaient un poil trop grillées mais bonnes quand même ! Croustillantes mais pas sèches.

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Le 2e dimanche : tartare de saumon sauvage, avocat, gingembre et sauce soja sucrée. Accompagné de riz.

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Après une semaine d’abstinence, j’ai fini par succomber : tartare classique, encore, avec des frites au four, fait rapidement à la pause de midi. Et oui, j’adore les tomates.

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En regardant de nouveau ces photos, je me dis que mes premières frites au four n’étaient vraiment pas terribles. Mais ma technique s’est plutôt bien améliorée depuis, non ?

C’est tout simple : il faut prendre de petites pommes de terre, les couper en quartier puis les arroser d’huile et de condiments (herbes de Provence pour moi). Je les passe au four à 220° pendant 10 minutes, puis à 200 pendant 20~30 minutes environ. Cela dépend de la taille des pommes de terre, et du four (un mini-four pour ma part, qui peine à atteindre 220° -_-).

Finalement, c’est en goûtant un burger de l’Atelier du Burger que j’ai retrouvé goût à la viande cuite :

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Zaru udon et onsen tamago (bon au printemps, idéal en été)

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Après être tombée sur cet article de Mochi-Mochi, je me suis mise à faire des « onsen tamago ». J’en avais goûté pour la première fois au Japon, et c’était bon :3 La particularité de ces œufs et d’avoir le blanc cuit mais presque « coulant ». La recette – d’une simplicité extrême – fonctionne à merveille.
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Séance cuisine avec Japan7 !

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Japan7, c’est le tout jeune club de japonais de l’ENSEEIHT (n7). C’est des membres qui se réunissent tous les vendredis midi pour apprendre le japonais, sous le regard bienveillant et les conseils avisés des étudiants de 3ème année. Et depuis peu, certains samedis soir, c’est aussi des cours de cuisine animés par Ômatsu Yoshiko sensei, professeur de japonais.

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