Bonjour !
Cette fois, c’est un billet un peu pêle-mêle sur mes découvertes sucrées à Paris. Je n’y vais pas souvent ni très longtemps, et j’en profite surtout pour faire des restaurants japonais quand j’y suis, donc il y a surtout des adresses connues. Les premières sont celles que j’apprécie beaucoup et auxquelles je retourne/retournerai à chaque fois que je peux/pourrai. À la fin, j’ai noté celles qui ne m’ont pas spécialement marquées ou qui ne sont pas d’un rapport qualité/prix/durée du transport (sur Paris, ça compte !) satisfaisant.
Jean-Paul Hévin
Ses macarons sont parmi mes préférés, tant au niveau de la texture que du goût. La coque manque un peu de densité, mais elle est compensée par la ganache. J’ai adoré leur chocolat, bien corsé et le mangue-coriandre. On peut les trouver au Lafayette Gourmet boulevard Haussmann.
Il paraît que ses préparations pour chocolat chaud sont délicieuses, je tenterai peut-être un jour.
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Sadaharu Aoki
Ses palettes de « bonbons maquillage » sont colorées, c’est original et ludique. Au niveau du goût, c’est bon mais pas forcément marquant (du chocolat avec une ganache parfumée). Côté macarons, ils ont une bonne texture et surtout, j’aime les goûts insolites comme le matcha ou le yuzu.
J’aime beaucoup également leurs « chocorons », qui sont des macarons enrobés dans une coque de chocolat. Attention, ça n’a rien à voir avec des macarons classiques. Le goût se teinte de chocolat, la texture également est différente : l’extérieur est croquant et le macaron, qui garde son humidité, est plus tendre.
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La Pâtisserie des Rêves
Après ma déception au Sandyan, j’avais décidé d’aller goûter le Paris-Brest de la Pâtisserie des Rêves, réputé pour être l’un des meilleurs de Paris. J’en ai profité pour prendre également deux grands crus, vanille et chocolat. Leur salon de thé n’étant ouvert que du vendredi au dimanche, la vendeuse nous a indiqué un petit square à quelques pas de là. (D’où les pâtisseries encore dans leur boîte.)
Le cru vanille est surprenant, mousseux, aérien, avec un cœur très concentré et une base croquante. Tous les amateurs de vanille seront comblés ! En tout cas, je n’ai jamais goûté une pâtisserie aussi puissante en vanille. À côté, le grand cru chocolat est beaucoup plus commun. Très bon, corsé, texture dense qui fond doucement sous la langue… mais ça a un petit air de déjà-vu, tout de même.
Et enfin, le Paris-Brest. Ici, pas de déception bien au contraire. Tout est excellent : que ce soit la pâte à choux, la crème bien pralinée et même la forme très pratique pour la découpe. Fini les splotch dans l’assiette ! Bon, ce n’est toujours pas assez praliné à mon goût (il me faudrait du praliné pur, à mon avis), mais suffisamment pour me rendre heureuse. Oubliées, mes précédentes expériences ! Pour ne rien gâcher, la taille des pâtisseries est tout à fait satisfaisante – ce fut un goûter copieux.
Il faut compter 5€50 par pâtisserie, ce qui donne un rapport qualité/prix plutôt bon compte tenu du quartier. (Pour rappel, 5€50, c’est autant voire moins que le Sandyan à Toulouse. Dommage que je n’habite pas plus près de Paris !)
Le service est sympathique (souriant sans être familier) mais un peu lent, ce qui nous a laissé le temps de découvrir la boutique. On peut aussi noter le packaging japonisant, tout mignon et fonctionnel : les socles des pâtisseries sont fixés par des piques à bentô, ce qui limite les risques de glissade. Je suis fan !
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(Les photos ne sont pas dans l’ordre, juste annotées par les lettres ci-dessous.)
A – Queen Ann
Un petit salon de thé « à l’anglaise » à deux pas du centre Pompidou, qui sert un chocolat chaud épais et corsé. Côté pâtisserie, c’est globalement bon. Il y avait un moelleux aux pommes correct mais sans plus et une tarte au chocolat qui manquait d’onctuosité. En revanche, la tarte aux noix était délicieuse, croustillante avec une touche de fondant. Petit bémol : les tables sont petites, pas pratique lorsqu’on est en groupe.
B – Aki Boulangerie
Rue Sainte-Anne, en face du restaurant éponyme. Elle propose des pâtisseries françaises revisitées à la japonaise, à savoir un fraisier à la chantilly, des « roll cakes », des éclairs au matcha… Si certaines sont bonnes, je trouve que globalement ça ne vaut pas son prix, et que ce n’est pas aussi satisfaisant qu’une bonne feuillantine. Il y a aussi des viennoiseries typiquement japonaises comme le « melon pan ».
Mais je vous conseille plutôt de tester, le « kare pan » (ou « curry pan »), une brioche fourrée au curry japonais, enrobée de panure puis frite. C’est juste délicieux et parfait pour le midi ou même comme quatre heure salé.
C – Kaffeehaus
Des pâtisseries originales, d’autres qui le sont moins. Ce qui est sûr, c’est que c’est assez cher et que le voisinage n’est pas terrible (hmmm la bonne odeur de poisson en terrasse !). Je retenterai peut-être à emporter, si j’ai le courage de faire 50 minutes de RER/métro.
D – La caféothèque
Un choix de cafés plutôt large au vu de la carte, mais je n’ai pas réussi à y trouver de l’Yirgacheffe (un de mes cafés préférés). Le serveur ne connaissait même pas, c’est dire… De façon générale, je n’ai pas apprécié le service : difficile de trouver un serveur/vendeur, un accueil assez froid et le manque de conseils. J’avais presque l’impression qu’on voulait nous éviter. Dommage, car l’endroit est vraiment charmant avec ses différentes salles, on aurait vraiment envie d’y rester pendant des heures.
PS : Je me rends compte que ce billet est vraiment long. Mais c’est mieux que de faire plein de mini-articles, qu’en pensez-vous ?