Maison Floran, Grenoble : palme du pire service

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La Maison Floran, c’est 3 boutiques sur Grenoble, et une « charte de qualité » promettant, entre autres, des produits de qualité, une présentation soignée, de l’hygiène et un service impeccable.

La bonne blague ! Au mieux (ie, quand les engagements sont tenus), ce genre de discours fait snob. Au pire, comme c’est le cas ici, c’est un mensonge grossier. Bon, d’accord, pas tout à fait. J’admets que la décoration est jolie, que les tables et le parquet en bois donnent du cachet à la salle. Mais cette façade accueillante est un piège, aussi vicieux et retors qu’une plante carnivore parée de couleurs vives.

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À peine entré, on se rend compte de son erreur. Trois vendeuses, dont deux avachies sur des chaises, discutent. Un client qui rentre ? Qu’importe, continuons donc comme s’il n’existait pas. Soit, ça me laisse le temps de regarder la vitrine. L’une d’elle finit par me demander si je cherche quelque chose. Mhh, oui, des biscuits.

Réponse : « Ouais, on a un sablé par-là. Là, là. » accompagné d’un vague geste de la main. On l’aura compris, ce n’est pas pour rendre service mais pour se débarrasser le plus vite possible de ses clients. Et ce n’est pas fini, car la vendeuse clientophobe est pleine de ressources. Attaque suivante : la musique. Et pas n’importe laquelle s’il vous plaît, c’est Ti amo qui sort. (Elle mérite mieux que ça, la pauvre.)

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Ça ne suffira pas à nous me faire partir (ma sœur ne voulait qu’une chose, fuir de là). Eh oui, pas de chance, car même si le sablé ne me convient pas, le Paris-Brest en forme de petits œufs me fait de l’œil. C’est une de mes pâtisseries préférées, mais c’est difficile d’en trouver des bonnes. Du coup, je ne résiste jamais à en goûter de nouveaux de peur de rater LE Paris-Brest de mes rêves. Le service est atroce, mais ce serait injuste de ne pas laisser une chance aux pâtissiers qui n’y sont pour rien, non ?

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Donc voilà le Paris-Brest, pris sur place pour pouvoir prendre des photos. Et pour embêter les vendeuses, tiens. Et parce que je sûrement masochiste sur les bords. Mais surtout parce qu’il faisait 33° à l’extérieur, et qu’on avait envie de s’assoir un instant. (J’adore Grenoble l’été.)

Évidemment, la vendeuse embêtée sait comment faire regretter au client de la faire travailler d’avoir eu le malheur d’acheter quoi que ce soit : et hop, la pâtisserie attrapée maladroitement avec les doigts puis déposée sur une serviette. Remarque, vu ses compétences, avec une pelle ça aurait été un aller direct sur le plancher. Quant au Paris-Brest sur sa petite planchette et une serviette, pour le manger sur place… Sérieusement, une assiette (en cartons, équilibre précaire) et des couverts, s’il vous plaît !

Je doute que quiconque à part ma sœur m’ait lu jusque là, après tout, l’essentiel a été dit : n’y allez pas. Mais tout de même, qu’en est-il de la qualité du P-B ? Eh bien… pas aussi atroce que le service, mais je n’irai pas jusqu’à dire « bon ». La pâte est sèche, presque cartonneuse, et la crème n’en est pas. Le goût est correct, on sent le praliné, mais c’était à la fois solide et poreux, ça s’émiettait. Loin de mon idéal fondant et crémeux. Cela se voit sur les photos à la manière dont la « mousse » est figée. J’ai failli ne pas le finir, mais c’était mangeable alors ça aurait vraiment été gâcher ces 3€40.

Conclusion : Fuyez, pauvres fous !

Adresse : à côté de Gibert Joseph, en face du Lycée Champollion.
Site web : http://www.maisonfloran.fr/

Retour à l’Aki, Paris

Je suis retournée déjeuner à l’Aki le mois dernier. Leur spécialité :  l’okonomiyaki, que j’ai goûtée et appréciée (voir ce billet).

Mais comme j’ai du katsuobushi pour en faire moi-même maintenant, j’avais envie de goûter autre chose. Les menus midi offrent pas mal de choix à prix raisonnable (entre 11€ et 13€50), comprennent un plat, ou un plat et demi, avec soupe et/ou salade. Vous pouvez voir une ancienne carte sur ce blog : l’article date de 2008, mais les menus et les prix n’ont pas vraiment changé. Il me semble qu’ils ont juste remplacé le menu « curry » par un mélange de zarusoba, donburi et salade. D’ailleurs, c’est ce qu’a pris Mr. C avec un demi katsudon. Cachées par le plat de soba, il y a une coupelle d’aubergines marinées.

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Derrière le tonkatsu (au premier plan sur la photo de droite) : mon riz sauté aux légumes et poulet (kayaku gohan), en accompagnement de poulet karaage et d’une soupe de sobas.

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La soupe de soba est immense et garnie de tenkatsu, des « miettes de tempuras ». À côté, les deux malheureux morceaux de poulet frit font peine à voir. Ils sont bons, croquants, avec un goût de gingembre, mais c’était vraiment trop peu. En même temps, les fritures c’est tellement bon qu’il ne peut jamais y en avoir assez :p Du coup, j’ai commandé en même temps des korokke. Et des gyozas, en pensant qu’elles seraient grillées, mais non, c’était des sui gyozas. *post-it pour la prochaine fois*

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Les korokke de l’Aki étaient plus « molles » à l’intérieur que celles que j’ai pu goûter avant, mais la chapelure était bien croustillante comme il faut.  C’est bien le principal, non ?

Adresse : Aki, 11 bis rue Sainte Anne, 75001 Paris