{Coup de cœur !} Déjeuner au Petit Magre, Toulouse

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J’ai déjà parlé du Petit Magre au tout début de mon blog, mais je n’avais pas mentionné la partie « restaurant ». Bien sûr, cette gaufre méritait un billet à elle toute seule. Si je devais ne retenir qu’une « pâtisserie » goûtée à Toulouse, ce serait cette gaufre et sa chantilly. Vraiment. Une bouchée, et c’est le bonheur parfait ! Rien que regarder cette photo donne envie, non ?

Gaufre caramel salé, glace et chantillyVersion caramel salé.

Mais le Petit Magre, ce n’est pas qu’une gaufre. C’est aussi des pâtisseries différentes chaque jour, et un bel endroit pour déjeuner : en effet, il est proposé le midi un buffet à volonté, et de qualité ! Parmi les choix « toujours présents », il y a le saumon mariné (délicieux !), la charcuterie de chez Garcia, des légumes rôtis. Et selon les jours, on peut y manger un sauté de légumes aux vermicelles, de la soupe de choux-fleur, de pois, une bisque de langoustine, du gratin (l’un des meilleurs que j’aie goûtés)… On sent également de petites touches japonaises dans la cuisine : yuzu, miso et shiitakés… Il n’est pas rare non plus d’entendre parler japonais au Petit Magre :)

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Et voilà ce que ça donne dans l’assiette :

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C’est tellement bon qu’on mangerait bien jusqu’à ne plus pouvoir marcher, mais le buffet est suivi d’un dessert au choix dans la carte ! Les esprits raisonnables choisiront un dessert léger. Pour avoir tenté la gaufre et le kougloff, c’est une très mauvaise idée lorsqu’on a un après-midi chargé.

Monblanc Mousse au chocolat

En plus, le prix est tout à fait raisonnable : 16 € pour le buffet et l’entrée. Le Petit Magre propose également une formule plat du jour, ou la totale avec buffet, plat et dessert (mais y a-t-il des gens assez endurants pour en profiter ??).

Le problème, en revanche, est que les tables sont très proches les unes des autres. Comme c’est souvent complet le midi, il y a beaucoup de bruit. Vous l’aurez compris, ce n’est pas tout à fait le moment ni l’endroit idéal pour se poser au calme… Si vous voulez juste profiter de la cuisine, l’option « à emporter » est disponible (au poids et pas à volonté, bien sûr).

Néanmoins, j’aime beaucoup y déjeuner : aucun risque d’être déçue puisqu’il y a toujours les « valeurs sûres », et toutes les chances de découvrir de nouvelles saveurs.

Adresse : Le Petit Magre, 4 rue Baronie, 31000 Toulouse
Web : http://www.lepetitmagre.com/

Réservation la veille conseillée. Il m’arrive de réserver le matin même, mais certains jours ça ne suffit pas.

Une envie de chair fraîche – Ma période « tartare »

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Est-ce que cela vous arrive d’avoir envie de manger quelque chose de précis, au point de trouver le reste décevant, même lorsqu’il s’agit de plats que vous appréciez énormément ?

Cela m’est arrivé il y a quelques semaines : je n’avais plus envie de manger que de la viande ou du poisson cru, surtout du tartare de bœuf ! J’en avais fait pour la première fois début Mars, et là, tout d’un coup, c’est revenu. Alors deux dimanches d’affilée je me suis rendue au Marché Victor Hugo pour acheter du bœuf frais (rond de gîte). J’ai aussi essayé avec de la viande achetée au supermarché (*pas bien !*). Verdict : à un prix quasiment identique, la viande est plus dure. Je déconseille, même pour des raisons pratiques. (Le seul avantage est que la viande se découpait bien mieux.)

1er dimanche (à gauche) : tartare « presque classique », câpres, oignon, ail, échalote. Frites au four (pas très réussies).
Le mardi suivant (à droite) : tartare au gingembre frais râpé, gingembre mariné, sauce soja sucrée & salée

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Le vendredi : tartare classique au restaurant Pâtegrain, près de Victor Hugo (@Toulouse). Les frites étaient un poil trop grillées mais bonnes quand même ! Croustillantes mais pas sèches.

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Le 2e dimanche : tartare de saumon sauvage, avocat, gingembre et sauce soja sucrée. Accompagné de riz.

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Après une semaine d’abstinence, j’ai fini par succomber : tartare classique, encore, avec des frites au four, fait rapidement à la pause de midi. Et oui, j’adore les tomates.

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En regardant de nouveau ces photos, je me dis que mes premières frites au four n’étaient vraiment pas terribles. Mais ma technique s’est plutôt bien améliorée depuis, non ?

C’est tout simple : il faut prendre de petites pommes de terre, les couper en quartier puis les arroser d’huile et de condiments (herbes de Provence pour moi). Je les passe au four à 220° pendant 10 minutes, puis à 200 pendant 20~30 minutes environ. Cela dépend de la taille des pommes de terre, et du four (un mini-four pour ma part, qui peine à atteindre 220° -_-).

Finalement, c’est en goûtant un burger de l’Atelier du Burger que j’ai retrouvé goût à la viande cuite :

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Pas de chocolat chaud au Nouveau Thé (pause goûter à Toulouse)

Le Nouveau Thé

Encore un salon de thé avec une déco toute mimi : des spirales, des chaises en fer forgé, et un joli chemin de table ! Les tons sont en blanc, violet et gris avec une luminosité bien dosée, mes yeux apprécient. Tout cela fait qu’on a une agréable sensation d’espace alors que les tables sont assez rapprochées. Les grosse boîtes rouges disposées sur le mur me crient « goûte-moi, goûte-moi ! », mais… j’aime pas le thé. Ou plutôt, depuis toute petite il est associé à « malade » et à « médicaments ». (Parce que quand j’étais malade, c’était potage de riz nature, et thé. *traumatisée*) Oups, je m’égare…

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Qu’y a-t-il de bon au Nouveau Thé ? Banofee, cheesecake, tartes au citron, crumble… du classique (enfin si : 3 tartes au citrons sur la même ardoise !). Mr. C tente la tarte aux noix de pécan, une première pour nous deux ; moi « l’Entre deux au chocolat », qu’on me présente comme étant à mi-chemin entre le fondant et le moelleux. J’avais imaginé ça plus « coulant », en fait c’est mousseux et léger. Pas mal, mais je n’aurais pas dit non à quelque chose de plus fondant et surtout de plus chocolaté.

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En parlant de chocolat, on m’a presque ri au nez lorsque j’ai demandé quel marque ils utilisaient (du Barry), ou plutôt, serveurs et pâtissiers ont ri entre eux… Alors qu’au So British c’était moqueur mais plutôt amical, ici on sentait de la condescendance. Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle ou ridicule. Après tout, ils indiquent bien la provenance ou marque de leur café et de leurs thés ! Enfin passons, je ne devrais peut-être pas me plaindre vu que le nom de cet établissement c’est « Le Nouveau Thé ». Ce sera donc un espresso pour accompagner la pâtisserie.

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La tarte aux noix de pécan était bonne également, pas trop sucrée, et qui sentait bien les noix. Goût qui m’aurait fini par m’écœurer, mais Mr. C. n’a pas eu ce souci.

Conclusion : Satisfaisant sur le plan gustatif. Mais un service pas très aimable. Je pense notamment à la dame âgée de la table d’à côté qui a demandé la note, et à qui on a répondu que ça se faisait au comptoir… Les prix sont dans la norme du quartier : 4€50 la part de gâteau, 4€ à emporter, 1€70 le café.

Un autre point de vue sur le blog de Ninaa, qui avait été satisfaite du service. Comme quoi, je suis peut-être tombée un mauvais jour.

Adresse : Le Nouveau Thé, 9 Rue Tolosane, 31000 Toulous
Web (inutile car vide et pas à jour) : http://www.le-nouveau-the.com/

{Livre} Porcelaine, légende du tigre et de la tisseuse par Estelle Faye

Porcelaine-Estelle-FayeChangement radical de thématique ! Aujourd’hui, je vous présente un livre que j’ai beaucoup aimé récemment : Porcelaine, d’Estelle Faye.

Nous suivons les aventures de Xiao Chen, fils de potier maudit par un dieu pour avoir profané son territoire. Condamné à porter un visage de tigre, il intègre un cirque itinérant où la vie est dure mais les amitiés sincères. Cependant, en suivant la petite troupe, Xiao Chen va se retrouver à côtoyer d’encore plus près le surnaturel. Car des démons semblent en vouloir à l’une de leurs membres : Brume, une jeune fille à l’apparence fragile mais dotée de certains pouvoirs magiques…

Je dois l’avouer, c’est la couverture qui m’a fait craquer pour ce livre. Elle donne une impression de rêve, d’être sur un petit nuage sur le point d’être englouti dans des eaux sombres, non ?

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Quoiqu’il en soit, c’est exactement l’ambiance du roman. Tant mieux, d’ailleurs, puisque Porcelaine est un livre dont l’attrait tient plus à son univers qu’à sa trame scénaristique. Nous voyageons donc dans une Chine ancienne qui craint encore les créatures de l’Autre Monde, où la frontière entre magie et lois naturelles n’existe pas encore. L’écriture, simple, arrive à créer une aura de mystère qui rappelle les contes chinois. À des moments, j’ai eu l’impression d’entendre ma maman me racontant une histoire pour m’endormir. Des villages miséreux, des villes animées, des campagnes isolées… nous naviguons dans une foule de décors différents, sans même qu’on s’en rende compte. Et c’est là toute la magie du roman. Il fourmille de détails, de petits éléments qui construisent l’ambiance, le background, mais c’est si savamment instillé au fil des pages qu’on a l’impression d’avoir toujours connu cet univers.

Pour autant, les personnages ne sont pas négligés. Leur personnalité est contenue dans leurs paroles, dans leurs actes, et dans quelques lignes succinctes mais efficaces.

Enfin, que ceux qui craignent de s’ennuyer se rassurent : il n’y a pas que du décor, le livre est également riche en action. Être une troupe de cirque n’est pas de tout repos, surtout lorsque des démons vous poursuivent.

Conclusion : Porcelaine est un roman très plaisant à lire, sans toutefois être un chef-d’œuvre absolu. Il manquerait une histoire originale pour cela, mais est-ce réellement possible sans que l’atmosphère en pâtisse ?